Le résumé :
Sebastian et Ella sont-ils heureux ensemble ?
Les difficultés qu’ils rencontrent pour mettre un enfant au monde n’a-t-il pas révélé de profondes fissures dans leur couple ?
Alors qu’ils enchaînent les tests négatifs et les tentatives infructueuses, un brouillard assassin engloutit le monde autour d’eux. Personne ne sait l’expliquer, personne ne sait comment le stopper.
Séparés par ces évènements dramatiques, Sebastian et Ella devront tout faire pour survivre et, surtout, sortir de la brume.
NAMUR Sylvain, Sortir de la brume, 2021, 280 p.
Mon avis : « Une aventure en solitaire dans un monde figé dans la mort »
« Sortir de la brume » est un roman post-apocalyptique qui rappelle inévitablement la pandémie mondiale de la Covid-19 mais revisitée sous la forme d’une brume meurtrière.
On retrouve Sebastian Pererik, tenancier d’une supérette bio avec son amie Marie, et qui est en couple avec l’insupportable Ella, une vraie teigne au caractère horripilant.
Leur relation tumultueuse sera mise à mal par la brume mortelle qui s’installera petit à petit en France.
Après un accident, Sebastian se réveille seul dans un hôpital déserté par le personnel soignant et où les patients sont morts dans d’étranges circonstances. Très vite, l’air lui manque et un homme masqué lui expliquera que pour survivre, il doit se rendre au plus vite sur les hauteurs de la ville avec un masque à oxygène dans l’espoir de se faire rapidement évacuer.
C’est donc armé de son vélo et de bonbonnes d’oxygène que Sebastian va commencer son périple en quête de sa survie et des retrouvailles avec Ella dans un monde figé dans la mort.
Une longue et pénible aventure en solitaire attend le héros, noyé dans la brume, debout sur les pédales de son vélo à la recherche du moindre signe de civilisation restante.
Tout au long de ce roman, on ressent cette solitude, ce monde figé, suspendu hors du temps. C’en est presque poétique. On sent le désarroi, l’inquiétude constante qui ronge Sebastian. Où aller? Trouvera-t-il un restant de civilisation? Combien de temps pourra-t-il encore survivre à l’aide de ses bonbonnes d’oxygène? Ella et ses amis sont-ils toujours en vie?
Le récit oscille entre le présent, où Sebastian fuit la brume seul sur son vélo, et le passé, quelques mois avant l’arrivée de ce brouillard assassin où la vie suivait son cours paisiblement, avec les tracas du quotidien. Petit à petit les deux temporalités se recoupent pour enfin comprendre la raison de ce désastre mondial. Je ne peux vous en dire plus au risque de vous spoiler mais les derniers chapitres du roman m’ont touchée.
En résumé, je vous conseille ce livre original si vous aimez les intrigues post-apocalyptiques. La brume est un concept qui a déjà été exploité dans la littérature contemporaine mais on assiste ici à une belle interprétation de la part de Sylvain Namur, qui nous rappelle inexorablement la situation de pandémie mondiale que nous vivons actuellement.
INTRIGUE : 4,5/5
PERSONNAGES : 5/5
STYLE : 5/5
ORIGINALITE : 5/5
TWIST FINAL : 4/5
NOTE GLOBALE : 4/5
* Et vous, qu’en avez-vous pensé ? *
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L'Univers de Krystel
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